mercredi 20 mai 2009

Ecran noir sur iPhone, impossible de raccrocher

iPhone bloqué e communication, impossible de raccrocher

Des forums indiquent que des utilisateurs indiquent qu'ils ne peuvent pas raccrocher leur iPhone 3G en fin de communication.

Les réponses à ce problème se trouvent éparpillées sur le Web. Je vous propose une synthèse.

APPLE indique que l'appareil comporte des détecteurs de lumières capables de savoir si l'appareil est collé à l'oreille pendant une communication (et par ailleurs, pour régler la luminosité). Il est indiqué que les capteurs sont visibles par forte lumière : effectivement, en ôtant les étuis et autres protections d'écran on peut voir trois ronds en haut, à la gauche de l'écouteur.

L'iPhone désactive l'écran tactile pour éviter que la joue ou l'oreille ne déclenche des actions involontaires et éteint l'écran pour économiser l'énergie de la batterie.

Or, une fois éloigné de l'oreille, l'iPhone ne semble parfois pas capable de détecter la lumière et reste bloqué. L'appui sur des boutons permettraient de raccrocher (à vérifier), sinon il faut attendre que l'interlocuteur raccroche... si vous n'êtes pas en train de parler à un répondeur automatique ou à un service vocal par exemple...

Le capteur serait donc gêné par les étuis qui masquerait la zone autour de l'écouteur ou même par la présence d'une protection écran, qui, quelque fois, s'ajoute à la protection transparente de l'étui.

Une première solution consiste donc à découper l'angle en haut à gauche, sur 1,5 cm de côté pour éviter un écran de trop sur les capteurs. Si votre étuis est opaque à cet endroit, il faudra prendre une mesure radicale de découpe ou de remplacement...

Si l'étui comporte un plastique transparent sur l'avant, il est possible qu'une seule épaisseur ne soit pas un obstacle suffisant pour créer le problème...

Faites part de vos résultats...

vendredi 15 mai 2009

Mesures pour contrer la loi HADOPI : Plus vite que la musique !

Contournement de la loi HADOPI : déjà des parades spécifiques

On le savait, les solutions de contournement existaient déjà, elles étaient utilisées pour déjouer les pare-feux (FireWalls), pour contourner les restrictions d'accès au Web en entreprise, pour naviguer anonymement pour diverses raisons,...

D'autres solutions étaient marginalement utilisées pour contourner quelques limitations, comme l'enregistrement d'émissions diffusés par Internet (radios, émissions de télévision,...).

Mais leurs utilisations spécifiques pour contrer la loi HADOPI sont déjà en route... avant même la mise-en-place des mesures liées à l'application de la loi...

En examinant bien, on pourrait même y voir un certains vice dans la recherche de solutions techniques à des problèmes qui n'existent pas, comme l'enregistrement de musique sur des sites qui la diffuse à la demande...

Ne serait-ce pas simplement pour embêter le législateur ...?

Il tout de même vrai que la loi a un avantage : l'embarras du choix dans les solutions de contournement...

Et, pour le répéter, ces multiples possibilité pourront être utilisées à mauvais escient. Effet, pervers, la loi HADOPI va rendre accessible à tout le monde les méthodes autrefois complexes ou peu commentées des vrais pirates du Web.

mercredi 13 mai 2009

Ecran noir sur iPhone, impossible de raccrocher

Ecran noir sur iPhone, impossible de raccrocher, clavier bloqué

Bonjour,

Il y a un capteur de lumière qui bloque le clavier lorsque le téléphone est à l'oreille sur l'iPhone.

Donc il ne sort pas de veille s'il ne détecte pas de lumière lorsqu'on l'éloigne de l'oreille...

Avec un étuis de protection et peu de lumière, il peut ne pas se débloquer.

Le capteur serait en haut à gauche, peu visible sauf sous très forte lumière et sans protection qui gêne.

Essayez d'orienter votre appareil vers de la lumière...

Je teste cette solution en ce moment...

mardi 12 mai 2009

Les effets pervers de la loi HADOPI 2

Les effets pervers de la loi HADOPI

Et maintenant, que va-t'il se passer ?

Comme on le sait, toute lutte amène à trouver une parade à l'initiative mise en place par l''adversaire'... C'est le jeu du "chat et de la souris", c'est une sorte de loi de la nature et certainement de la 'nature du monde informatique et d'Internet'...

Perte de revenu pour l'industrie de la création

Contourner la loi va donc amener des sociétés à contourner les mesures prévues par des moyens techniques simples, connus et efficaces. Ces services seront payants ou attireront de l'argent de la publicité, qui sera perdu pour l'industrie de la création... Un coup dans l'eau et une nouvelle perte...

Porte ouverte aux criminels

Pire, l'anonymisation des échanges, pour éviter d'être repéré, bénéficiera aux vrais délinquants qui auront à leur disposition des solutions nombreuses et variées de commettre des délits plus graves : échanges d'images ou de vidéos à caractère nuisible voire dangereux...

Les sites gratuits seront très prisés et pourront servir à la diffusion de virus et autres logiciels malveillants et d'espionnage.

Preuve d'incompétence et d'incapacité des gouvernements

Plus symbolique, cet exemple nous donne une idée de ce qu'un gouvernement peut adopter comme solution technique (inefficace) à un problème réel.

Pour aller plus loin, la guerre 'numérique' dont la menace plane, ou plus simplement la délinquance sur Internet, ne semblent pas pouvoir être anticipée d'une façon sérieuse avec de telle mesures.

La faiblesse du nombre de nos 'Cert' est aussi un signe de notre impréparation.

Les effets pervers de la loi HADOPI 1

Les dangers de la loi HADOPI et le manque de réflexion technique

Le but n'est bien sûr pas de justifier le piratage des œuvres immatérielles mais de réfléchir aux réels enjeux et aux effets pervers de la loi, sur le plan de la sécurité en particulier, que la loi cherche aussi à renforcer...

Le sujet de l'inefficacité de la méthode adoptée n'est pas, non plus, l'objet de ce post.

Le but recherché ?

L'industrie de l'audiovisuel cherche à protéger ses revenus et ses droits, ce qui est plus que légitime. Ses 'lobbyistes' avancent donc des chiffres monstrueux, comme le font ceux du 'Luxe' pour la contrefaçon d'objets 'physiques'.

Si la question principale est de protéger un droit sans implication financière, la demande et les chiffres en quantité sont une indication du 'préjudice moral'... Mais si le but est de préserver ses revenus, des questions plus précises doivent se poser avant d'avancer des chiffres en Milliards...

- Est-ce que tous les 'pirates' auraient payé les œuvres téléchargées ?

- Est-ce que les 'pirates' auraient pu payer pour obtenir ce qu'ils souhaitent ? Existe-t'il un moyen légal d'obtenir facilement ce qui est téléchargeable illégalement ? (vieux films, musiques non rééditées,...) ?

- Est-ce que tout ce qui est échangé a une valeur réelle : si un film est diffusé ce soir, que j'ai le choix entre l'enregistrer avec ma 'box' Internet ou la télécharger demain en Peer-To-Peer, ai-je fait perdre de l'argent aux ayant-droits ? Ai-je le moyen d'enregistrer plus facilement qu'en allant programmer ma 'box', par mon ordinateur, quitte à payer ce service ? (la réponse est non, les sites, comme Wizzgo et NouvelObs, qui le proposaient ont été contraints de fermer, souvent sous la pression de M6 et de TF1 entre autres).

- Si je n'ai pas le droits de télécharger ou de faire enregistrer par un service cette émission, pour laquelle je paye la redevance pour certaines, pourquoi sont-elles parfois disponibles en ligne pendant quelques jours sur les sites des chaînes (M6, Arte,...) ? Pourquoi m'obliger à voir leur publicité en allant sur leur site, chacun avec ses problèmes techniques de compatibilité, alors qu'il suffirait d'imposer de laisser les publicités qui sont enregistrées avec l'émission ?

- Question fondamentale : Y-a-t'il une différence entre un particulier qui télécharge et laisse les autres télécharger gratuitement un film (le principe du Peer-To-Peer) et les sites qui gagnent de l'argent avec ce système : éditeurs de logiciels, sites de liens remplis de publicités, voire de virus, sites de téléchargements payants,... ?

- Quelle différence pour le consommateur entre le paiement de la fameuse licence globale (payer un forfait pour un téléchargement illimité) et de payer pour un téléchargement 'pirate' illimité ?

Pour les ayants droits qui refusent cette solution, la perte est claire : 100 % du marché !

De plus, les utilisateurs prêts à payer pour un téléchargement illimité pirate sont des clients qui sont prêts à payer pour des œuvres. Ce sont les vrais clients. Une immense partie des téléchargements ne correspondent pas à des besoins pour lesquels les 'pirates' sont prêts à payer. On peut même démontrer qu'une bonne partie de ce qui est téléchargé n'est pas regardé...